Des nouvelles (pas réjouissantes) dans le Grand-Est:

  • Comme d’habitude, des lignes menacées: deux en Champagne-Ardenne (Charleville – Sedan et Châlons – Vitry-le-François – Bar-le-Duc) et deux en Lorraine (Epinal – Remiremont et Lunéville – Saint-Dié). Synthèse sur l’Est-Républicain (24/02/2021): « Des dessertes territorialisées menacées, des petites lignes supprimées ces dernières années et pas de gare d’interconnexion TER-TGV. Les usagers et défenseurs du train expriment leurs inquiétudes. L’exécutif défend le rapport de proximité.« 

Dans cet article, nos amis de la FNAUT et d’ACCUS interviennent vigoureusement. Karim BenAli (ACCUS): « Des ballons d’essai lancés dans l’opinion publique pour voir comment elle réagit. Si ça ne bloque pas, la SNCF passera à l’action« . Ainsi que les élus, un proche du Maire de Vitry: « Aller à Paris nous prenait 1h15. On risque de passer à 4h« .

Le risque est important (même si la SNCF s’en défend, mais elle est coutumière du fait) que « la région soit progressivement délestée des grands investissements du rail. Avec à la clé, une forme de déclin dans l’offre aux voyageurs… » (Est-Républicain).

Il n’est pas inutile de rappeler que pendant cette épidémie, on observe un déficit énorme de la fréquentation dans les transports publics. Il ne faut pas que la SNCF en profite pour supprimer ces lignes (ainsi que des guichets dans les gares), ce qui, effectivement, aurait des conséquences néfastes pour l’avenir.

Ceci dit: la FNAUT (L. Blaise: « On manque d’une véritable stratégie TER…« ) et le CESER (Conseil Economique Social et Environnemental Régional) Grand-Est réclament la relance du dossier.

L’avenir est préoccupant, la situation exigera une attention particulière de la part des usagers et des associations

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